© S. Zaleski

Stéphane ZaleskiChercheur en mécanique des fluides

Advanced Grants

Portrait

Stéphane Zaleski est professeur à Sorbonne Université et membre de l’Institut Jean Le Rond d'Alembert. Il fait sa thèse au département de Physique de l'École normale supérieure de Paris sous la direction d’Yves Pomeau. Il devient "assistant professor" au département de Mathématiques du MIT de 1986 à 1988. En 1992, il rejoint le Laboratoire de Modélisation en Mécanique de l'Université de Paris 6 qui deviendra plus tard l'Institut Jean Le Rond d’Alembert de la Sorbonne Université, institut qu’il dirige de 2009 à 2018. Il étudie diverses méthodes numériques pour la simulation de l'écoulement polyphasique avec des applications pour l'atomisation, la cavitation, l'écoulement des milieux poreux, l'ébullition, la fabrication de l'acier et l'impact des gouttelettes. Il s'intéresse à plusieurs variantes de la méthode du volume de fluide pour le suivi des interfaces et la méthode du champ de phase pour les interfaces diffuses, il écrit ou participe à plusieurs codes informatiques pour la simulation des écoulements diphasiques tels que Surfer, Gerris, PARIS Simulator et Basilisk. Il devient éditeur associé de Journal of Computational Physics et de Computers and Fluids. Il crée avec Patrick Huerre et dirige avec David Quéré un parcours de master en mécanique des fluides enseigné entièrement en anglais.

Il reçoit le prix Victor Noury de l'Académie des sciences et la médaille d'argent du CNRS en 2004 ; il est par ailleurs fellow de l'American Physical Society.

Projet TRUFLOW

TRansfers at tiny scales in tUrbulent multiphase FLOW


Le projet TRUFLOW vise à prédire, comprendre et contrôler le transfert de chaleur et de masse à travers des interfaces fluides fluctuantes. Des défis industriels et sociétaux considérables sont en jeu comme pour l’échange de CO2 océan-atmosphère ou les procédés d’intensification des procédés dans l’industrie. L’analyse sera poursuivie à l'aide de méthodes numériques de suivi d'interface en partie développées à l’Institut Jean Le Rond d’Alembert, telles que les méthodes VOF (Volume Of Fluid), le suivi de front, la dynamique moléculaire et les approches champ de phase. Elles permettront d’explorer des phénomènes où l’échelle moléculaire peut contrôler la macro-échelle, comme l’avancée de la ligne de contact avec évaporation. Une gamme de processus d’importance critique est visée : procédés de séparation du dioxyde de carbone tels que les lits rotatifs, métallurgie à hydrogène, ébullition et cavitation, brisant le verrou de la présence de micro- ou nano-échelles.

Stéphane Zaleski