Au cours des dernières années, les modèles animaux ont démontré des limites importantes dans l'exploration des mécanismes d’apparition et d’évolution des maladies humaines. Ceci explique en partie le fort taux d’échec (90%) des essais cliniques de nouveaux médicaments qui se sont pourtant révélés efficaces chez l'animal. De plus, dans un contexte qui vise à réduire l’expérimentation animale pour respecter la politique des "3R" (Reduce, Replace, Refine), les modèles actuels de culture cellulaire in vitro présentent certaines limitations dans leurs capacités à reproduire les mécanismes in vivo et ne permettent pas d'aborder facilement la variabilité entre les patients, une question essentielle dans le domaine en pleine expansion de la médecine personnalisée.