La Poste émet un timbre sur le Four solaire du CNRS à Odeillo

Espace presse

Le 28 mars 2022, La Poste émet un timbre sur le Four solaire du CNRS à Odeillo situé dans les Pyrénées-Orientales au sein du laboratoire Procédés, matériaux et énergie solaire (PROMES).

Timbre

Avec son champ d’héliostats et son bâtiment de 54 m de haut et 48 m de large couvert de miroirs, il n’attire pas que les rayons du soleil, mais aussi les regards ! Le four solaire d’Odeillo, en Cerdagne française, a été inauguré en 1969. Mais son histoire débute plus tôt.

En 1946, Félix Trombe, qui dirige le laboratoire CNRS des terres rares à Meudon, parvient à concentrer la lumière du soleil à l’aide d’un miroir et à obtenir de hautes températures en milieu confiné. Son but ? Faire fondre les minerais de terres rares et extraire des matériaux purs afin d’étudier leurs propriétés.

Soucieux de poursuivre ses travaux dans une région plus ensoleillée, le chercheur fonde en 1947 un laboratoire d’énergie solaire à Mont-Louis. Là, les travaux débouchent sur une foule d’applications, dont la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique… Un projet de four de 1 000 kW est mis à l’étude, la construction débute en 1963 à quelques kilomètres du four solaire précédent, sur la commune de Font-Romeu-Odeillo-Via, grâce aux crédits que la France alloue à la recherche scientifique. Après l’embellie postérieure au premier choc pétrolier, en 1973, l’énergie solaire a connu des éclipses dans les années 1985-2000, son histoire n’a jamais été un long fleuve tranquille dans notre pays !

Mais devant les immenses défis environnementaux et énergétiques qui se posent à l’humanité, elle a le vent en poupe : depuis 2004, au sein du laboratoire « PROcédés, Matériaux et Énergie Solaire » (PROMES) du CNRS, en convention avec l’Université de Perpignan, le four d’Odeillo prépare notre avenir dans les domaines des matériaux pour l’énergie et l’espace, des centrales solaires du futur, du stockage et de la transformation de l’énergie solaire en vecteurs d’énergie chimiques comme l’hydrogène.
 

Contact

Communication CNRS Ingénierie