Fabrication de micro-supercondensateurs 3D à électrodes interdigitées enterrées dans un wafer de silcium / tests en électrolyte aqueux - collaboration IEMN et IMN © E. Eustache/T. Brousse/C. Lethien

Microénergie pour l'Internet des objets

Événement Micro et nanotechnologies

L'Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes du CNRS organise le lundi 3 février 2020, au siège du CNRS à Paris, le workshop « Microénergie pour l'Internet des objets – grappillage, stockage, transmission et gestion ».

Ce colloque scientifique d’une journée sera l’occasion d’accueillir des spécialistes reconnus internationalement dans le domaine de la microénergie. Il proposera de faire le point sur les avancées récentes, de dresser un panorama des enjeux de ces recherches, en mettant en évidence, outre leur nature pluridisciplinaire, le continuum entre recherche fondamentale et ingénierie des systèmes.

Infos pratiques :

 

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Contexte scientifique

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) consomment aujourd’hui près de 10-15 % de l'énergie électrique générée dans le monde entier, énergie, majoritairement issue de ressources fossiles comme le charbon et le gaz. Le développement toujours plus massif de l'internet des objets pose donc la question de l'alimentation en énergie de ces objets connectés et nomades, capables de faire des calculs, de recevoir et/ou transmettre des informations, et que l'on veut également pouvoir rendre autonomes en énergie.

La miniaturisation des sources d’énergies renouvelables ainsi que les dispositifs de stockage associés (micro-batteries, micro-supercondensateurs) sont aujourd'hui devenus des points clefs :

  • La récupération de l’énergie ambiante disponible dans l'environnement des objets, sous forme solaire, thermique, vibratoire, chimique, etc. (appelée également grappillage d'énergie) devient cruciale pour l’efficacité et l’autonomie énergétique des systèmes embarqués. Même d’infimes récupérations d’énergie suffiraient à alimenter ceux-ci, pour leur permettre de mesurer, calculer et transmettre des données.
  • L’énergie environnante étant récupérée de manière discontinue, un microdispositif de stockage de l’énergie électrique reste cependant nécessaire pour assurer l’autonomie énergétique de chaque objet. Le défi consiste alors à augmenter l'énergie stockée ou la puissance électrique délivrée tout en diminuant le volume de stockage.

Les verrous abordés par cette thématique en plein essor concernent la compacité, l'intégration, l'efficacité énergétique et l'éco-compatibilité, ainsi que les aspects systèmes (variabilité, optimisation, etc.) qui ne peuvent être négligés.

Pour aller plus loin :

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Communication CNRS Ingénierie