Fabien AlibartChercheur en sciences des matériaux

Consolidator Grants

Portrait

Fabien Alibart a obtenu son doctorat en science des matériaux à l’Université de Picardie Jules Verne en 2008. Après ses expériences postdoctorales à l’IEMN à Lille et à l’Université de Santa Barbara (D. Strukov’s group) où il développe les composants et circuits neuromorphiques, il est recruté par le CNRS en 2012 à l’IEMN. Il y développe de nouvelles technologies organiques/inorganiques pour le calcul bio-inspiré. Il rejoint en 2017 le Laboratoire nanotechnologies et nanosystèmes (LN2) à l’université de Sherbrooke (Canada) en tant que professeur associé pour l’intégration de nanocomposants avancée.

Projet IONOS

An iono-electronic neuromorphic interface for communication with living systems

Le développement d’une électronique permettant de communiquer efficacement avec les systèmes de neurones biologiques représente un enjeu majeur pour la recherche actuelle. Cet objectif soulève à la fois des questions fondamentales relatives à la nature de l’information à traiter (comment l’exploiter, quelle représentation choisir) ainsi qu’appliquées au niveau des technologies à utiliser (comment transmettre, recevoir cette information efficacement, comment la stocker). Le projet IONOS propose une approche globale de ce problème en développant à la fois une électronique adaptée basée sur les (nano)composants iono-électroniques permettant une transduction optimale des signaux biologiques vers le monde artificiel, et un paradigme de calcul s’inspirant des principes de traitement et de stockage de l’information observés en biologie (le calcul neuromorphique). Cette recherche largement interdisciplinaire allant des nanotechnologies et nouveaux matériaux jusqu’à la biologie et sciences cognitives, sera réalisée en partenariat entre les laboratoires IEMN à Lille, le LN2 à Sherbrooke (Canada) et le laboratoire JPArc à Lille, leaders respectifs en nanotechnologies, intégration de systèmes de composants et réseaux de neurones biologiques.

Projet IONOS
Le projet IONOS propose de montrer comment l’électronique neuromorphique, telle que les crossbars de mémoires résistives (haut), peut interagir efficacement avec les réseaux de neurones biologiques (bas). Images issue des travaux préliminaires IEMN/JPArc.