Répondre aux grands enjeux socio-économiques

Environnement, énergie, santé, télécommunications, transports, défense, industrie : les objets et systèmes inhérents aux recherches de CNRS Ingénierie se rapportent à tous types de domaines. Pour répondre à ces grands enjeux de société, l’institut anime et coordonne les activités de ses laboratoires en s’appuyant sur des partenariats académiques et industriels de haut niveau.

Assurer le continuum entre recherche fondamentale, ingénierie et innovation

Des objets d’étude en devenir

Les recherches menées à CNRS Ingénierie concernent des objets d’études à concevoir, à optimiser, qui sont encore en devenir au moment où la recherche s’y intéresse. Cette particularité conduit à des activités fondamentales spécifiques et à des recherches sur les méthodes elles-mêmes des sciences de l’ingénieur. Elles sont pour la plupart contextualisées par l’évolution de la société, ses grands enjeux, mais aussi par les besoins de l’industrie.

Une démarche intégrative ou systémique

CNRS Ingénierie s’attache ainsi à développer le socle disciplinaire des sciences de l’ingénierie et des systèmes en faisant progresser connaissances, méthodes et technologies. L’institut prône une démarche intégrative (multi-échelle et multi-physique) ou systémique (prise en compte des différents sous-systèmes et de leurs interactions).

Des recherches multi- et interdisciplinaires

La plupart des objets d’étude abordés par les laboratoires de CNRS Ingénierie mobilisent des corpus multidisciplinaires et nécessitent des approches interdisciplinaires (au sein de l’institut ou via l’association avec d’autres instituts).

La plus-value des partenariats académiques et industriels

Les universités et les écoles d’ingénieurs

Les laboratoires de CNRS Ingénierie sont pour la plupart co-pilotés avec des universités et des écoles d’ingénieurs. Ces dernières sont des partenaires aux spécificités fortes. Les forces du CNRS représentent un quart des effectifs permanents des unités de CNRS Ingénierie, constituées principalement d’enseignants-chercheurs, assurant ainsi un lien solide entre recherche et formation.

Les laboratoires de CNRS Ingénierie sont très impliqués dans le réseau national des écoles doctorales en sciences pour l’ingénieur (Redoc SPI).

Les Epics

CNRS Ingénierie entretient des liens étroits avec différents établissements publics à caractère  industriel et commerciaux (CEA, DGA, Onera, Cnes, CSTB, IRSN, Ifsttar, etc), permettant d’accroître l'interdisciplinarité et la complémentarité des compétences au sein de ses laboratoires.

Les entreprises

Très tourné vers les enjeux socio-économiques, CNRS Ingénierie a noué au fil des ans des partenariats forts avec différents acteurs de l’Industrie. La constitution de laboratoires communs avec des grands groupes (Thales, PSA, Total, etc.) ou des PME-ETI, l’incitation à la création d’entreprises ou la mise en place de partenariats stratégiques, au plan national comme international, sont des priorités. CNRS Ingénierie s’implique également dans les pôles de compétitivité, les Instituts Carnot, les instituts de recherche technologique (IRT) et les instituts pour la transition énergétique (ITE).

Deux instances réglementaires de suivi et d’évaluation

Le conseil scientifique d’institut

Comme tous les instituts du CNRS, CNRS Ingénierie est supervisé par un conseil scientifique d’institut (CSI) qui l’assiste dans la mise en œuvre de sa politique scientifique. Les membres du conseil sont consultés en cas de divergence en matière d’embauches et de création ou de suppression d’unité.

Le Comité national de la recherche scientifique

Les travaux des chercheurs et des laboratoires sont pour leur part évalués par le Comité national de la recherche scientifique (CoNRS). CNRS Ingénierie y pilote trois sections et commissions interdisciplinaires :

  • Section 8 : Micro- et nanotechnologies, micro- et nanosystèmes, photonique, électronique, électromagnétisme, énergie électrique.
  • Section 9 : Ingénierie des matériaux et des structures, mécanique des solides, biomécanique, acoustique.
  • Section 10 : Milieux fluides et réactifs : transports, transferts, procédés de transformation.

Les recherches de l’institut concernent également les sections 4 (atomes et molécules, optique et lasers, plasmas chauds), 7 (sciences de l’information) et 28 (pharmacologie, bio-ingénierie, imagerie, biotechnologies).